On commence ce raid par une problème de GPS. La carte SD supportant OziExplorer est HS. Je rachète une carte et Nadine me transfert les données pour la recharger... et ça marche.

Ce matin, on part de Elne, direction l'Estartit, en Espagne.

Jérémy se fait les dents sur son premier road-book, du coup, on galèe pas mal pour atteindre le départ du jour...

On alterne toute la journée piste et route, on sent que les "lenfant" ont dû se galèrer pour nous trouver des pistes sympas.

On s'éclate bien sur une partie genre trial, où Jérémy nous plante l'essieu et le bras avant sur un rocher, dans une belle descente. La roue avant droite est dans le vide, impossible d'avancer, impossible de reculer! L'expérience commence à rentrer. On s'en tire en montant l'avant droit avec le cric, la voiture glisse sur le rocher.

Les pistes sont assez cassantes, avec beaucoup de caillasses!  On s'arrête manger dans un troc, vers 15h30, juste avant le premier contrôle horaire, du coup on est en retard. !

Peu de temps après le repas, un guardia civil nous attend au tournant d'une piste. On comprend peu à peu qu'il a été appelé par le paysan du coin, alerté par les nombreuses deuch qui passent sur ses terres.

J'ai le droit à un contrôle des papiers véhicule et conducteur. Quand il commence à essayer de me tirer les vers du nez sur l'organisation, je fais celui qui cause mal l'Espagnol ... et j'y arrive très bien. C'est un talent naturel, chez moi.

Deux voitures de l'organisation passent, l'air de rien, malgré les injonctions du flic... Mais ensuite les 2CV s'amoncellent derrière moi ...

Il nous laisse repartir au bout d'une heure, en nous indiquant que nos plaques sont notées, et que si la police nous rechoppe sur des pistes, on sera raccompagné à la frontière.

J'en discute le soir avec Jean-Pierre, ça ne lui fait ni chaud ni froid.

Le camping est sympa, même si la douche est trop chaude.

Comme dans les Asterix, cela finit pas une bonne bouffe, en particulier des escargots (petits gris) à la mode locale, vraiment

délicieux.

Comme dans les repas d'Astérix, on aurait dû bailloner Fab (dixit Amandine!).